
Jean-Pierre Toujas, nous livre les secrets des cadrans solaires.
Un pas vers l’automne, un exposé lumineux.
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Jean-Pierre Toujas, nous livre les secrets des cadrans solaires.
Un pas vers l’automne, un exposé lumineux.
Exposition / Musée des Arts Décoratifs / Décembre 2023/Avril 2024
par Catherine MARGUERITTE
Il est rare de monter une exposition autour d’une si jeune créatrice: Iris Van Herpen rentre dans l’année de ses 40 ans.
Son ascension fulgurante est à l’image de ses créations: brillantes et novatrices. Profondément inspirée par l’esprit flamand (cabinet de curiosité, expérimentation autour du végétal, audace technologique) elle ne se coupe aucunement de ses racines et se projète dans un futur constitué de toutes les beautés que nous offre le vivant . Il n’ y a donc pas de révolution mais une évolution, respectueuse de ce qui lie passé, présent et avenir.
Elle appartient à la planète mode, cependant ses créations nous parlent de notre planète, son inspiration puise dans l’infiniment grand et l’infiniment petit.
Ses fabuleuses robes nous rapprochent de la nature au sens large du terme.
Alliant la technologie la plus aboutie et l’humble observation des matières vivantes, plantes, minéraux… etc, elle a compris très tôt, et expérimenté rapidement, une manière qui transforme la couture classique.
qui lie passé, présent et avenir.
Il y a un avant et un après.
L’avant ce sont les tissus au mètre et les assemblages fils tissus, avec quelques avancées concernant le mixage des matériaux, la découpe laser et le thermocollage.
L’après : des alternatives innovantes grâce à son approche multidisciplinaire en revisitant les méthodes de fabrication, en collaboration avec de nombreux experts. Elle conçoit des pièces en équilibre subtil, grâce à un éventail de techniques allant du moulage en silicone, de l’impression 3D et de la découpe au jet d’eau au plissé ancien et à la sculpture aimantée.
Biographie
Née dans le village de Wamel, au cœur des Pays-Bas , elle se forme auprès du grand Alexander Mac Queen et de Claudy Jongstra.
Elle fonde sa propre maison en 2007 à Amsterdam. Elle intègre la chambre syndicale de la Haute-Couture en 2011.
L’année 2010 marque un tournant dans sa carrière, lorsqu’elle présente sa première robe en impression 3D issue de la collection Crystallization, actuellement conservée par le MAD.
La dernière exposition parisienne de MARK ROTHKO, date de 1999 au Musée d’Art Moderne. (Paris XVIe)
Cette exposition très bien scénographiée, exhaustive, accompagnée de commentaires à la fois courts et explicites.
Joëlle Perrin, qui avait vu l’exposition antérieure, a apprécié d’emblée les débuts de carrière , très différents de l’œuvre célèbre de nos jours.
Cette période figurative extrêmement variée, nous montre les cheminements complexes que le peintre emprunta avant d’arriver à son style magistral (Années 1950)
Son autoportrait (1936)
La maturité artistique
A partir des années 50, la peinture de Mark Rothko devient parfaitement identifiable: deux ou trois formes rectangulaires et colorées se superposent en autant de diversité de tons et de valeurs. La touche atmosphérique donne aux toiles une qualité mystérieuse à la limite de la magie.
Les années soixante
L’artiste expérimente la capacité de panneaux sombres, à la limite de la monochromie, à générer leur propre lumière. Ces tableaux connus sous le nom de Blackforms mêlant au noir des rouges, des bruns et du violet exigent l’accoutumance de l’œil avant de se révéler pleinement au spectateur. Sa dernière oeuvre sera l’installation de La Chapelle de Houston fin des années soixante.
Par Jöelle Perrin le 1/12/2023 à Saint-Gilles-Croix-de-Vie
par Véronique de Ganay ,
La propriété de Claude Monet à Giverny
Sur la route de la Normandie, n’hésitez pas à vous arrêter près de Vernon à Giverny où vécut Claude Monet et dont le jardin fut une source d’inspiration pour nombre de ses célèbres tableaux impressionnistes comme Les Nymphéas, œuvre monumentale léguée, à l’Etat, par le peintre. On peut admirer ces immenses suites de toiles au Musée Marmottan Monet dans le 16è arrondissement. Avant le covid, il était devenu presque impossible d’accéder à ce site tant le nombre de groupes d’étrangers était important. Nous avons donc été étonnés de pouvoir réserver les tickets d’entrée la veille et de ne pas faire de queue à l’arrivée. Mais cela ne durera peut-être pas.
Les jardins replantés à l’identique de l’époque de Monet, nous dit la brochure (plus tout à fait puisque de nombreuses variétés présentes n’existaient pas à son époque, m’a dit un jardinier) offrent le spectacle de ce « tableau exécuté à même la nature » que les contemporains de l’artiste considéraient comme l’un de ses chef- d’œuvre et qui fut une source d’inspiration inépuisable pour le peintre. Devant la maison et les ateliers, le Clos Normand, aux tracés géométriques stricts disparaissent sous une profusion de fleurs aux couleurs vives judicieusement juxtaposées comme sur une palette de peintre. Un peu plus bas, le pont japonais aux deux glycines structure l’étang alimenté en eau grâce au cours du Ru détourné. En faire le tour est un enchantement.
La maison au crépi rose et aux volets verts, où vécut Monet durant la moitié de son existence de 1883 à 1926, domine le jardin. Au rez-de chaussée, l’on découvre la salle à manger jaune et la cuisine bleue ainsi que le salon et l’atelier de Monet où figurent des copies de ses toiles. Plus intéressant est la découverte de l’étonnante et magnifique collection d’estampes japonaises dont l’accrochage a été décidé par Claude Monet. A l’étage, trois chambres dont celle du peintre, ont été reconstituées en 2013.
*Maison et jardins de Monet ouverts à la visite tous les jours de 9h30 à 18h du 1er avril au 1er novembre. En voiture : 80 km de Paris par l’A 13 et accès par le train de la gare St Lazare avec navettes régulières à partir de la gare de Vernon-Giverny
« Clouet, portraits des enfants royaux »
Une idée de ballade bucolique et culturelle d’une journée pour l’été et jusqu’au 2 octobre 2022, date de la fin d’une charmante exposition temporaire au château de Chantilly.
Je l’ai fait avec le « bus des amis du Louvre » mais il suffit d’avoir une voiture.
L’idée de cette exposition vient de la découverte de deux exceptionnels portraits peints représentant deux enfants de François 1er, jamais montrés au public jusqu’ici, appartenant à la même série que l’un des tableaux de Chantilly et basés sur les dessins de Jean Clouet conservés au musée Condé. Ainsi naquit l’idée de cette exposition montrant la fabrique du portrait d’enfant royal au sein des cours de François 1er, Henri II et Catherine Médicis.
Des portraits dessinés ou peints de Jean Clouet, Jean Decourt mais aussi de Germain Le Mannier viennent raconter le développement de ce genre aux codes bien particuliers mais aussi l’histoire de jeunes princes et princesses qui ont vite quitté l’innocence enfantine pour devenir les célèbres Henri II, Marie Stuart, François II, Henry III ou encore la reine Margot.
Germain Le Mannier, peintre des enfants royaux, a eu ainsi le privilège de résider auprès des Enfants de France. Institué peintre et huissier du dauphin François, futur
François II, puis son valet de chambre, il entretient une réelle proximité avec les petits princes. Il est, surtout, chargé d’envoyer régulièrement des portraits dessinés de ces derniers pour rassurer leurs parents inquiets (ces dessins et portraits ont mieux traversés le temps que ne le feront certainement les photos de nos chères têtes blondes prises avec des portables !). Ses crayons au trait franc et au rendu plastique, aux tonalités grises qui mettent en valeur les touches de sanguine, constituent un ensemble unique permettant d’entrer dans l’intimité de la petite cour de Saint Germain -en-Laye.
François Clouet reprend le flambeau de portraitiste de la famille royale dès la mort de son père Jean en 1540. Soucieuse de recevoir régulièrement des nouvelles de ses enfants élevés loin d’elle, Catherine de Médicis lui commande sans cesse des portraits. C’est là une manière de s’enquérir de leur bonne santé à une époque où la majorité des enfants n’atteignent pas l’âge de 5 ans. On voit ainsi le portrait du dauphin François souriant. Est-ce un sourire ou ouvre-t-il simplement la bouche en raison de ses difficultés respiratoires ?, dauphin de France, futur François II, roi de France et d’Ecosse (1544-1560), vers 1545
On peut aussi admirer plusieurs portraits du petit Hercule à différents âges dont un, peint par Clouet, avant qu’il ne soit défiguré par la variole.
Ces enfants royaux forment une cour miniature avec d’autres petits princes étrangers (comme la petite Marie Stuart destinée à épouser François II) et les enfants de grandes familles du royaume installés, le plus souvent, à Saint Germain en Laye.
Après la visite de cette exposition, je vous conseille de traverser une partie du parc, via une forêt (15 mn environ du château), pour vous rendre au restaurant de plein air du hameau, baptisé ainsi en raison des cinq charmantes maisons aux toits de chaume le bordant et rappelant la bergerie de Marie-Antoinette à Versailles.
Surtout ne zappez pas les délicieuses fraises ou framboises à la vraie crème chantilly. Copieux, ce dessert peut être partagé par 2 personnes pour garder la ligne. Si l’ordre de votre visite est différent, cet endroit est aussi l’occasion d’une halte pour goûter. Et si vous êtes accompagnés d’enfants, ne manquez pas le mini zoo.
Vous pourrez flâner dans le grand parc (attention les distances sont grandes), avant de revenir visiter ou revisiter l’intérieur du château avec ses somptueux décors, appartements et tableaux originaux de Raphael, Poussin et autres grands maîtres de la peinture.
Un conseil : commencez la visite, tout de suite à l’entrée à votre gauche, par la chapelle où vous pourrez suivre un petit film bien fait, commenté par Stéphane Bern, sur l’histoire du château. Renseignez- vous, également, sur les horaires pour ne pas manquer la visite guidée, de ¾ h des appartement privés situés en sous-sol (nous n’avons pas pu la faire, la dernière débutant à 15h45).
Le dernier propriétaire particulier, Henri d’Orléans duc d’Aumale (1822-1897), d’où le monogramme H.O. que l’on retrouve partout dans le château, a huit ans lorsque son grand-oncle , le duc de Bourbon, dernier prince de Condé, lui lègue en 1830 le domaine de Chantilly. Il fait ses études au lycée Henry 4 avant de passer de nombreuses années à l’étranger à livrer des batailles. Lorsque éclate la Révolution de 1848, le prince est gouverneur général de l’Algérie, il part directement d’Alger pour Londres avec les siens pour Londres. C’est durant ses 22 ans d’exil qu’il réunit sa collection visible aujourd’hui à Chantilly. Revenu en France, il fait reconstruire le Grand Château par l’architecte Honoré Daumet, afin d’y présenter ses collections et en 1884, lègue Chantilly à l’Institut de France sous réserve d’en faire un musée ouvert au public. La condition particulière qu’il met est que rien ne soit transformé dans le château et que tous les éléments devront rester à la place choisie par lui, y compris pour l’accrochage des tableaux qui ne peuvent donc être vus qu’à Chantilly. Aujourd’hui encore, ils ne sont déplacés que pour être rénovés mais ne sont toujours pas prêtés pour des expositions en France ou à l’étranger.
Quel sera l’avenir du château de Chantilly, l’Aga Khan , principal mécène du lieu jusqu’en 2020 , s’étant retiré du château de Chantilly ? Un nouveau protecteur, amoureux du Domaine, permettra- t -il de poursuivre les rénovations d’un coût colossal ?
Bonne visite
Véronique de Ganay
De cette deuxième exposition, je ne vous parlerai pas des « Mythes », d’une part parce que les légendes et les mythes finlandais m’ont semblé assez « impénétrables » et d’autre part parce les œuvres exposées sur ce thème ne m’ont pas particulièrement accrochées.
Par contre la « Nature » représentée dans cette exposition est un véritable enchantement, nous sommes transportés en plein cœur des paysages de la foret finlandaise avec des couleurs et une lumière époustouflante, très particulière aux paysages du nord, et qui leur donne une « âme ».
Akseli GALLEN-KALLELA (1865-1931) est un peintre Finlandais, qui après ses études à Helsinki est venu travailler à Paris et à fait divers voyages d’études à Londres, Berlin et en Afrique.
Il a toujours été attiré par le vrai, l’authentique, il a d’ailleurs peint au début des sujets inspirés du monde paysan. Mais très vite et pendant les étés lorsqu’il revient en Finlande, il va s’inspirer des forêts et de la nature sauvage.
Aimant la solitude, il va bientôt partir en quête d’un lieu où il va pouvoir travailler en toute quiétude, loin de l’agitation des villes. C’est finalement à 200 kilomètres au nord d’Helsinki, près du lac de Ruovesi, dans une région difficile d’accès, et isolé qu’il va faire construire sa maison-atelier toute en rondins de bois.
A partir de là, les paysages et la nature Finlandaise deviennent ses principales sources d’inspiration ; tant pour ses œuvres réalistes que celles en rapport avec les mythes.
Il y a une sorte d’effet d’immersion lorsque l’on regarde ses paysages ; on a envie de chausser skis de fonds ou raquettes et de partir en randonnée, mais en se faisant le plus discret possible pour ne pas déranger cette somptueuse nature.
La maison-atelier en hiver – 1896 Ombres bleues sur la glace au lac de Ruovesi en hiver – 1916
Ces paysages de neige et de glace, ne sont absoluement pas « froids », au contraire il y a une sorte de chaleur et de douceur qui nous enveloppe, lorsqu’on les regarde.
Les reflets sur la glace tout comme les ombres sur la neige, sont d’une réalité surprenante.
Le lac Keitele – 1905 Lac en hiver
(the National Gallery -Londres)
Rochers recouverts de neige – 1908 Rochers en hiver – 1901
La tanière du lynx – 1906 Nuit de Printemps – 1914
GALLEN-KALLELA apparait comme un peintre exalté par la nature sauvage, l’exploration des grands espaces, et était sans doute très attaché à leur préservation. C’est l’impression que j’ai eu découvrant cette exposition. Ces tableaux sont un véritable hymne à l’écologie moderne !
Nathalie DIEULESAINT
Paris, avril 2022.
Chroniques Parisiennes
Chers adhérents, sympathisants ou lecteurs,
Ce site est aussi le vôtre, je me fais un plaisir de mettre en ligne vos articles impressions , suite aux visites des expositions, événements culturels que vous avez apprécié.
Nathalie Dieulesaint, Secrétaire de notre Association nous a fait parvenir un billet sur Louis Boilly, exposition temporaire à découvrir au Musée Cognac-Jay; véritable petit bijou situé à deux pas de Carnavalet et riche de collections XVIIIe siècle français.
Louis Boilly par Nathalie Dieulesaint
En attendant de nous retrouver bientôt pour une nouvelle exposition et un nouvel article! pour profiter et découvrir de nouveaux trésors Vendéens, et comme le printemps Parisien nous gâte cette année en expositions, je tenais à vous faire partager mon enthousiasme pour deux d’entre elles, très différentes tant par l’époque que par les sujets, mais qui furent pour moi de merveilleuses découvertes.
1/ au musée Cognac-Jay, visible jusqu’au 26 juin 2022 : « BOILLY, chroniques Parisiennes »;
Louis-Léopold BOILLY (1761-1845), originaire du Nord de la France, s’installe rapidement à Paris et n’en repart plus. Peintre autodidacte, miniaturiste et graveur, il est littéralement tombé amoureux de Paris et des Parisiens. Il peint la vie quotidienne à Paris, au lendemain de la révolution où la société change. Il peint de manière très réaliste la vie des Parisiens de toutes les couches sociales en réalisant des scènes de rues et des scènes d’intérieurs (cafés, théâtres, intimité familiale …) Comme c’est un petit facétieux,
l se glisse à la manière d’un Alfred Hitchcock, au milieu de ses contemporains dans les scènes qu’il peint. On retrouve ainsi, son autoportrait dans la majorité de ses tableaux.
Quelques scènes d’intérieurs :
Peintre de la vie quotidienne des Parisiens, BOILLY l’est également lorsqu’il réalise des portraits, tous très réalistes (« photoshop » ce n’était pas pour lui !). Il a ainsi immortalisé 5000 de ses
contemporains, tous en buste, en petit format et présenté dans le même cadre. Il en a fait une spécialité, et tous les parisiens, surtout la nouvelle bourgeoisie voulait le sien. BOILLY était également un caricaturiste et dans ce domaine aussi il était excellent
Il a réalisé, entre autres une série intitulée « Grimaces » particulièrement expressive et là encore il n’hésite pas à se mettre lui-même en scène ; cela donne des autoportraits pleins d’autodérision.
Enfin Boilly est également l’inventeur du « Trompe l’œil » dont il fit une autre de ses spécialités.
Virtuose, prolifique, inclassable, inventeur, plein d’humour, amoureux des gens et de la vie… tel était Louis-Léopold BOILLY.
Et sa joie de vivre, très présente dans son œuvre, est très communicative. Cette exposition est un vrai moment de plaisirs !
Chers amis, chers adhérents,
2021 fut pour notre Association l’année de lancement de notre activité.
2022 sera l’année qui nous permettra de consolider nos actions et de renforcer nos liens.
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Date de parution Avril 2022.
Les participants à la sortie d’Aout 2021 la recevrons par mail avant la mise en ligne sur ce site.
Bonne lecture
A très bientôt !
Catherine MARGUERITTE
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