Si vous aimez la couleur, courez voir l’exposition » David Hockney 25″, à la Fondation Vuitton jusqu’au 31 août
Par Véronique de Ganay

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Dans cette rétrospective , l’artiste a choisi de privilégier les oeuvres des 25 dernières années. Certaines, monumentales, composées de toiles assemblées comme des puzzles, trouvent leur écrin dans les immenses salles blanches de la Fondation Vuitton.

Ses tanleaux nous emmènent, d’abord, de Bradford à Londres, New York et Los Angeles, puis l’exposition se concentre sur les paysages du Yorkshire et de la Normandie.
Né en 1937, Hockney grandit dans la ville ouvrière de Bradford au nord de l’Angleterre, dans les années d’après-guerre. Découvrant Londres à la fin des années 1950, il intègre le Royal Collège of Art et devient l’une des figures des Swinging Sixties. En 1964, il s’installe à Los Angeles. C’est là que naît la série des piscines et des doubles portraits( 1967-2972). C’est là, aussi, qu’il peint ses très grands paysages ( niveau -1) tel « A bigger Grand Canyon ».

Ce que je préfère, chez Hockney, ce sont ses peintures à l’acrylique de la nature, en particulier ses 220 toiles peintes, en 2020, depuis sa maison de Normandie. Je les avaient vues, exposées dans une galerie entre les 2 confinements.

Mais là au rc de l’exposition, ce sont les représentations sur iPad qui sont présentées, sans autre précision. Et quand on a vu les originaux, ce n’est pas la même émotion.
Le dernier niveau montre des vidéos de nature et d’opéra, faites par Hockney, pour la Fondation Vuitton.

Il maîtrise la technique pour un homme de son âge.

On en prend plein les yeux et sa peinture, très colorée et originale, reste malgré tout, figurative.

Paris le 17 mai 2025